Les permis de conduire étranger, international et québécois | MyConsultant

Les permis de conduire étranger, international et québécois

Les permis de conduire étranger, international et québécois

L’article adressera certains des questionnements les plus fréquents liés au permis de conduire, selon les informations officielles de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

À votre arrivée 

Les immigrants qui viennent s’installer au Québec ont le droit de circuler sur les routes avec leur permis de conduire étranger pour une période de six mois à partir de leur arrivée. Durant ces six mois, il est recommandé d’avoir en main un permis de conduire international, spécialement si le permis étranger n’est rédigé ni en français, ni en anglais.  

Il n'est pas permis de conduire les camions, les véhicules d'urgence, les autobus, les minibus, les taxis, avec un permis de conduire étranger, même si celui-ci l’autorise. Ces véhicules nécessitent l’obtention d’un permis québécois. À cet effet, veuillez consulter l’avant-dernière section de cet article, « Les différentes classes de véhicule et de permis de conduire ».  

Le permis de conduire international 

Il est important de noter que la demande pour la conversion du permis étranger en un permis international doit s'effectuer avant l’arrivée au Québec, depuis le pays de départ. Pour les individus qui souhaitent conduire sur les routes du Québec pour plus de 6 mois consécutifs à compter de leur arrivée, il est obligatoire de détenir un permis de conduire international. La validité du permis de conduire international peut aller de 1 an à 3 ans. Il est important de noter que ce dernier ne se substitue pas au permis de conduire étranger. Les deux pièces doivent toujours s’accompagner y compris lors d’un contrôle routier. Seuls les étudiants étrangers et les stagiaires sont exemptés de cette exigence, ne devant présenter qu’un permis de conduire étranger, qui correspond à la classe du véhicule conduit.  

Le permis de conduire du Québec 

Il se peut que le permis étranger, traduit en permis de conduire international, ne corresponde pas aux critères du Québec, obligeant l’individu à obtenir un permis de conduire québécois. Ceci dépend des équivalences et des ententes conclues entre le Québec et les autres pays. Dépendamment des équivalences, certains individus auront à passer des examens théoriques, pratiques ou encore à suivre des cours de conduite, en guise de passerelle. Les pays suivants sont ceux avec lesquels le Québec maintient des ententes de réciprocité ou des accords administratifs qui assurent ou facilitent l’échange du permis de conduire: l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la France, l'Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse, l’Île de Man, l’Irlande du Nord, le Japon, la Hollande et les Antilles néerlandaises (Saint-Martin, Aruba, Bonaire, Curaçao, Saba et Saint-Eustache), la République de Corée (Corée du Sud), la Suisse et Taïwan.  

 La procédure pour l’obtention du permis québécois ou pour un échange de permis 

Pour prendre connaissance de la procédure à suivre étape par étape, nous vous renvoyons à notre article intitulé « Du permis de conduire étranger au permis québécois ». 

Les différentes classes de véhicule et de permis de conduire 

Si vous avez l’intention de conduire une automobile, un véhicule récréatif, un véhicule-outil, un véhicule de service, un scooter ou une mobylette (cyclomoteurs), un tracteur ou encore un véhicule à trois roues de type T-Rex ou Slingshot, le permis de conduire de la classe 5 (standard) est votre cible.  

Il existe également des permis de conduire spécifiques vous permettant de conduire uniquement certains de ces véhicules sans passer par le permis de conduire de la classe 5 (automobile), comme les permis de cyclomoteurs (classe 6D) et de tracteurs (classe 8).  

Les véhicules d’urgence, les taxis, les minibus, les autobus ainsi que tous les véhicules lourds requièrent un permis spécifique ou une formation (taxis) en plus d’exiger au préalable la détention d’un permis de conduire valide de la classe 5. 

La conduite d’une moto exige un permis de conduire à part sans nécessiter l’obtention d’un permis de conduire automobile (classe 5). Selon le site de la SAAQ, « pour obtenir un permis de conduire une moto de la classe 6A, 6B ou 6C, il faut réussir un examen théorique, suivre une formation et réussir 2 examens pratiques. » Plus de détails sont disponibles sur le site en question.